Comment se fait-il qu’un métier aussi vieux et toujours aussi présent dans l’industrie… soit aussi mal compris?!
Difficile à expliquer ; si ce n’est que beaucoup préfèrent appliquer les standards flous qu’on leur a partagés — que de remettre en question l’ordre établi.
Exemple : les redevances payables au réalisateur.
Bon nombre de réal’ limitent leur offre à une tarification forfaitaire, purement et simplement.
Pire encore, une tarification horaire !
Pas de redevance.
Pas de compensation additionnelle en cas de succès de l’album.
Cela leur appartient, bien sûr.
Mais savent-ils même qu’il existe un usage, communément accepté, que les réalisateurs reçoivent une redevance calculée sur tous les revenus découlant des enregistrements* (ventes, streaming, synchro, etc.) ?
Une redevance pouvant parfois atteindre le ¼ des revenus dus à l’artiste interprète ?
Et comme peu ont longtemps exigé ces conditions qui sont ailleurs reconnues comme étant de base, beaucoup s’offusquent aujourd’hui de recevoir une proposition globale d’une réalisatrice, qui tient compte de sa valeur et de ce à quoi elle a droit.
C’est le principe du nivellement vers le bas.
Ou l’image d’avoir creusé sa tombe.
Cela dit, il n’est pas trop pour renverser la vapeur.
Ceux et celles qui veulent pérenniser leur métier
peuvent toujours le faire.
Avec un peu de courage.
Et de négociation !
b.
* Pour plus d’informations sur les différentes rémunérations des réalisateurs, je vous invite à lire cette série d’articles sur mon blogue.
** Ceux et celles qui se cherchent un modèle de contrat simple et clair pour leurs prochaines relations contractuelles, j’ai ce qu’il vous faut ici!