Il existe une troisième mécanique contractuelle en matière éditoriale : le contrat d’administration.
Ici, l’auteur accorde à l’éditeur le droit d’administrer ses œuvres musicales, pendant une durée déterminée, en contrepartie d’une commission (variant généralement et 10 % et 25 % des revenus éditoriaux.)
Il n’est pas question d’une cession ou de propriété.
L’éditrice s’engage à administrer le catalogue contractuel.
À effectuer les suivis auprès des sociétés de gestion.
À traiter les demandes relatives au catalogue.
À agir à titre d’administrateur.
Pendant une durée déterminée.
En contrepartie d’une commission.
Et au terme de la durée, l’auteur récupère ses droits.
Voie particulièrement intéressante pour l’auteur qui désire demeurer titulaire de ses droits, tout en profitant d’un certain support administratif.
* Nul besoin de préciser que beaucoup auraient intérêt à limiter leur offre de services à l’administration, compte tenu qu’il s’agit dans les faits de leur seul et véritable apport… Et ce sont pourtant généralement ceux là qui se partagent les mêmes anciens modèles de contrats de cession à perpétuité et pour l’univers !
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b.