Nous en avons déjà discuté ici, il existe deux principales formules de contrats de disques :
- le contrat de production
- le contrat de licence
Dans le premier (contrat de production), on retrouve généralement une seule durée* : celle pendant laquelle l’artiste s’engage à ne pas enregistrer ses prestations artistiques pour d’autres.
On la désigne la durée d’exclusivité.
Elle varie généralement entre 9 et 14 mois suivant la sortie commerciale du dernier album contractuel.
*L’autre durée qu’on y retrouve fait référence à la durée de la propriété sur les enregistrements produits : à moins d’indication contraire, le producteur reste propriétaire de ses enregistrements pour toujours ; c’est sa propriété.
Dans le deuxième (contrat de licence), on retrouve deux durées :
- la durée d’exclusivité : la période pendant laquelle l’artiste s’engage à ne pas enregistrer ses prestations artistiques pour d’autres ; ou plutôt pendant laquelle la productrice s’engage à qu’aucune autre personne que la maison de disques ne puisse exploiter des enregistrements incorporant des prestations de l’artiste.
Cette durée est généralement équivalente à celle qu’on retrouve au contrat de production.
- la durée d’exploitation : la période pendant laquelle la maison de disques peut exploiter les enregistrements qu’on lui licencie.
Au Québec*, cette durée varie généralement entre 5 et 10 ans suivant la sortie du dernier album contractuel., alors qu’elle peut aller jusqu’à 25-30 sur d’autres territoires (p. ex., aux États-Unis).
*Certaines entreprises locales adoptent une approche plus américaine/anglo-saxonne et exigent des durées beaucoup plus élevées.
** Règle générale (la mienne, du moins) : plus la maison de disques exige une durée importante, plus elle devrait offrir de garanties/engagements financiers.
b.