Un artiste autoproducteur s’entend avec son amie réalisatrice pour la réalisation de son album — ils passeront une semaine au studio maison de cette dernière, pour écrire, composer et enregistrer l’album. La réalisatrice ne chargera pas son temps ; seulement celui des musiciens qui seront engagés et la location de l’équipement.
Les journées passent ; le séjour se passe moins bien que prévu.
Les sessions sont plus longues qu’anticipé.
Et l’enregistrement de l’album nécessite une deuxième semaine ; puis une troisième.
Ces autres semaines se passent encore moins bien que la première.
L’album est terminé. Tous sont satisfaits du résultat, bien qu’épuisés.
Et l’amie réalisatrice estime aujourd’hui qu’elle mérite une compensation pour ce tour de force.
Considérant son investissement en temps et argent (après tout, elle a prêté son studio, au détriment d’autres projets), elle prétend maintenant au statut de coproductrice et copropriétaire des droits.
À défaut, elle exige le remboursement de son cachet habituel de 750 $/jour qui doit être payé.
Aussi, considérant son implication à la création, elle prétend avoir composé toute la musique et être titulaire de 50 % des droits sur les œuvres musicales.
Le tout non négociable… parce qu’elle a déjà perdu assez de temps avec ce projet.
Que dit l’entente ?
Il n’y a aucune autre entente qu’un bref courriel détaillant les éléments mentionnés au premier paragraphe.
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Pas encore certain ? Je vous invite à lire ce billet de blogue fraîchement écrit (qui reprend cette mise en contexte).
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bonne journée :) !
b.