Certains contrats prévoient que les maisons de disques peuvent retenir 30 % des sommes dues, à titre de réserve pour retours.
Ces réserves découlent de l’entente de distribution entre la maison de disques et son distributeur.
Parce que les détaillants ont un généralement un certain délai pour retourner les copies physiques non vendues, les distributeurs exigent généralement de pouvoir retenir — sur ces ventes temporaires — un certain montant, à titre de réserve.
Et la maison de disques, avec raison, souhaite donc le prévoir à son propre contrat avec l’artiste.
Cette réserve est ensuite liquidée (généralement à l’état de compte suivant), selon les retours effectués.
Rien d’anormal, donc.
Toutefois, le problème réside chez les maisons de disques qui retiennent 30 % de TOUTES les sommes dues à l’artiste à titre de réserve pour retours.
Une réserve à l’égard des ventes physiques, c’est logique.
Une réserve à l’égard de tous les revenus (incluant par exemple, le streaming… qui ne peut évidemment être retourné), ce l’est beaucoup moins.
Bref, assurez-vous que vos réserves s’appliquent seulement à l’égard des ventes physiques.
Vos liquidités vous remercieront.
b.