« Le réalisateur de mon album est mon ami – on va passer la prochaine semaine dans son studio maison, écrire les chansons et enregistrer l’album. Il ne me chargera pas son temps; seulement celui des musiciens qu’on engagera et la location des micros. »
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Les journées passent; le séjour se passe moins bien que prévu.
Les sessions sont plus longues qu’anticipées.
Et l’enregistrement de l’album nécessite une deuxième semaine.
Cette deuxième semaine se passe encore moins bien que la première.
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L’album est terminé. Tout le monde est satisfait du résultat, bien qu’épuisé.
Et votre ami réalisateur estime aujourd’hui qu’il mérite une compensation pour ce tour de force.
Considérant son investissement en temps et argent (après tout, il vous a prêté son studio, au détriment d’autres projets), il prétend maintenant au statut de coproducteur et copropriétaire des droits. Autrement, c’est son cachet habituel de 750 $/jour qui doit être payé.
Considérant son implication à la création, il prétend avoir composé toute la musique et être titulaire de 50 % des droits sur les œuvres musicales.
Le tout non-négociable… parce qu’il a déjà perdu assez de temps avec ce projet.
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Cette histoire est tristement bien réelle – et beaucoup plus habituelle qu’on pourrait le croire!
Elle peut aussi toujours (ou presque) être évitée avec une entente écrite et préalable, établissant clairement les attentes, les droits envisagés et les engagements de part et d’autre!
b.