Prenons ce cas fictif (pas si fictif):
Une maison de disques veut signer un artiste peu connu, dans une formule 360.
Les négociations vont bon train… bien qu’elles se déroulent sur plusieurs mois.
La signature est imminente, mais les parties sont trop occupées pour clore le dossier; et les avocats aux dossiers tardent à se répondre.
La carrière de l’artiste décolle en même temps, et l’énergie des parties est concentrée sur les efforts de développement.
Les contrats tombent tranquillement en mode veille – « on s’assoiera quand on aura 2 minutes. »
Le profil de l’artiste croît de façon exponentielle.
18 mois plus tard, le premier album reçoit plusieurs distinctions, la carrière génère d’importants revenus et les opportunités sont multipliées.
La maison de disques réalise que les contrats ne sont pas signés; elle souhaite protéger ses investissements et s’assurer la collaboration à long terme intialement envisagée.
L’artiste réalise quant à elle que les conditions offertes initialement étaient très rudimentaires et conviennent peu au statut actuel du projet.
L’avance monétaire devrait être triplée et la portée des cessions est désormais inquiétante.
La signature n’est plus si imminente.
Du moins, il faudra relancer les discussions!
b.