Récemment, je vous parlais de cet éditeur non compétent.
Une lectrice de l’infolettre a soulevé la nuance de l’éditeur actif/l’éditeur passif — et de l’importance pour l’auteur/compositrice de bien saisir à qui il ou elle a affaire.
J’aime cette image actif/passif.
En effet, il est tout à fait possible de proposer ses services ou même d’obtenir certains droits en tant qu’éditeur passif ; par exemple, pour compenser d’autres investissements sur la carrière globale d’un artiste.
Évidemment, l’éditeur passif transparent, qui ne prétend pas à un rôle qui excède l’administration élémentaire et qui commande une contrepartie raisonnable, m’apparait respectable.
Mon problème réside avec l’éditeur fondamentalement passif… mais qui prétend être actif ; et qui justifie ainsi une contrepartie démesurée — par exemple l’exclusivité des services de l’auteure ainsi qu’une cession des droits à vie.
Tout est dans le ratio services rendus/contrepartie perçue.
Si ce ratio est équitable, tout va.
Dans le cas contraire, il importe de se questionner !
b.