Le producteur qui investit dans la création d’un spectacle s’attend (généralement) à détenir tous les droits sur cette production.
Que ce soit pour une durée déterminée… ou pour toujours.
Pourquoi investirait-il ces sommes pour voir d’autres reprendre le projet dans les mois suivants ?
Or, quels sont ces droits ? Principalement, il y a ceux liés :
- aux conceptions (son, vidéo, éclairage, décor, accessoire, costume, maquillage, chorégraphie…) ;
- à la mise en scène ;
- aux textes (écriture du texte, adaptation, traduction, script édition — qu’il s’agisse d’une œuvre théâtrale ou des textes d’introduction d’un concert de musique populaire) ;
- à la musique (dans le cadre d’une entente directe avec les auteurs/compositeurs/éditeurs de l’œuvre [dans un contexte dramatique, principalement — p. ex., théâtre, opéra, ballet et comédie musicale], ou par l’entremise d’une licence émise par la SOCAN) ;
- et à l’ensemble des collaborations artistiques desquelles pourrait découler une forme de création… et conséquemment des droits d’auteur.
Autrement dit, le producteur doit mettre en place des ententes avec chacun de ces collaborateurs*.
Et s’assurer de prévoir un transfert de droits… lui permettant de prétendre correctement qu’il est propriétaire de cette production. 😉
Bonne journée !
b.
* Cela inclut l’artiste vedette d’un spectacle de musique qui aurait créé un ou plusieurs des éléments décrits ci-dessus — c’est pour cette raison d’ailleurs que les contrats de production incluent généralement une clause de transfert de droits prévoyant que l’artiste cède/licence au producteur l’ensemble de ses droits sur la production.