Les dernières infolettres sur l’échantillonnage ont suscité un vif intérêt de la part de certains d’entre vous.
Certains m’ont questionné sur la question de la taille du sample.
Et sur les conseils (mythes/bêtises) entendus ici et là : « En deçà de trente secondes, ce n’est pas du plagiat ; si l’extrait repris fait moins de cinq secondes, c’est autorisé ; entre zéro et vingt secondes, aucun problème ! »
Chacun semble avoir ses propres barèmes et les transmettre à son entourage.
Le principe général est le suivant : l’auteur (ou le titulaire des droits) détient le droit exclusif d’exploiter la totalité ou une partie importante de son œuvre.
Autrement dit, l’utilisation d’une partie non importante d’une œuvre ne nécessiterait pas l’obligation d’obtenir une autorisation.
Qu’est-ce qu’une partie importante ?
Là réside toute la difficulté… et je n’ai pas assez de ces quelque 200 mots pour entrer dans le détail. Mais chose certaine, deux secondes pourraient certainement suffire !
Comme la détermination du caractère important d’une œuvre représente une tâche délicate (autant d’un point de vue musical que juridique), et que l’intention du créateur est généralement d’incorporer un échantillon suffisamment explicite pour que le clin d’œil soit efficace, j’ai tenu pour acquis pour cette infolettre que les demandes d’autorisation doivent être effectuées !
b.