6 novembre 2025

Mes pires expériences (ou presque)

Il y a quelques mois, un client me demandait de réviser et de négocier pour lui une proposition faite par une maison de disques ; ses amis.

Après une première lecture et quelques échanges courriel, je comprenais vite que les représentants de l’autre côté avaient très peu d’expérience (notez ici l’euphémisme).

Les quelques demandes préliminaires ont mis le feu aux poudres… si bien que mon client m’a appelé, avant de commencer la semaine, pour me proposer de lui transmettre mes prochains courriels ; et que lui se chargerait se transmettre l’information à la maison de disques.

Qu’il agirait comme intermédiaire entre moi et l’autre partie !

Autrement dit, mon client deviendrait mon représentant pour la suite des discussions.

Devant le ridicule de la situation, j’ai refusé et tenté d’alléger les discussions.

En vain.

Sous la pression montante, mon client a finalement décidé de signer l’entente telle que proposée initialement par ses amis.

Le dossier s’est terminé en queue de poisson.

Mais au moins je n’ai pas été forcé dans une représentation qui ne m’intéressait pas !

Difficile de voir un client signer une entente qu’on sait problématique.

Encore plus lorsque c’est fait dans un contexte de pression.

Cela dit, il faut apprendre, comme avocat, à accepter les limites de notre rôle et que les relations professionnelles impliquent aussi souvent une grande part d’émotivité… qu’on ne peut contrôler !

Bonne journée 😉

b.