11 mars 2025

MEA CULPA : Cachets minimums UDA/GMMQ

Je dois le dire ce matin, je me suis trompé.

Jeudi dernier, j’ai donné l’impression que l’implication de l’UDA, de la GMMQ, de la SPACQ et des autres syndicats était facultative… dans les faits, elle ne l’est pas.

Je corrige donc le tir.

Dès lors qu’un syndicat a obtenu une reconnaissance dans un secteur*, autant les producteurs que les artistes doivent passer par ce syndicat pour leurs relations contractuelles dans ce secteur.

* Par exemple, l’UDA a notamment été reconnue et désignée comme étant la seule représentante des artistes interprètes dans tous les domaines de productions artistiques sur le territoire du Québec — sous réserve de certaines exceptions (notamment à l’égard de la langue). Les chanteurs et chanteuses oeuvrant dans le domaine du disque et du spectacle font partie de cette reconnaissance.

BREF (à quelques nuances près – qui complexifieraient à mon avis inutilement cette infolettre qui se veut brève!) : 

  • l’UDA représente tous les chanteurs/chanteuses oeuvrant dans les domaines du disque et du spectacle; la GMMQ, tous les musiciens/musiciennes.
  • tous les artistes de ces domaines doivent donc passer par ces syndicats, qu’ils en soient membres ou non.
  • tous les producteurs qui souhaitent engager des artistes issus de ces domaines doivent donc passer par les syndicats concernés.

C’est obligatoire.

EN PRATIQUE, toutefois…

si ni l’une ni l’autre des parties n’est membre d’un syndicat/association et qu’elles collaborent sans l’implication d’un syndicat ; le ciel leur tombera-t-il sur la tête ?

Soyons honnêtes : probablement que non.

Ceci n’est pas un conseil…

ni une prévision…

ni un encouragement à ne pas respecter les règles syndicales établies au Québec… 

mais plutôt le constat des capacités administratives évidemment limitées des syndicats…

et du fait que cette situation pourrait potentiellement, et tout simplement

passer sous le radar.

Dans tous les cas, le syndicat pourra en tout temps intervenir pour rappeler qu’il représente de facto tous les artistes de son secteur (autrement dit, frapper à la porte des parties concernées) ; et qu’il est conséquemment en droit de négocier une entente spécifique pour la production.

Pour les corrections au dernier texte, je vous invite ici.  

Bonne journée 😉

b.