Récemment, mon fils a justifié sa 4e descente des escaliers après l’heure du dodo* avec une phrase qui m’est restée.
Tu ne vas peut-être pas trouver ça important, mais c’est important pour moi — écoute ce que je veux te dire.
La suite n’est pas vraiment pertinente** — mais c’est cette image des perspectives qui a retenu mon attention.
Lors d’une négociation, celui ou celle qui est en mesure de cerner rapidement ses éléments les plus importants, et ceux de l’autre partie, a un réel avantage.
Ce qui est important pour une partie ne l’est peut-être pas pour l’autre ;
et c’est alors l’occasion rêvée de créer des compromis qui ne sont pas trop coûteux.
Il est donc complètement improductif de minimiser l’importance d’un élément s’il l’est réellement pour l’autre partie : si un enjeu n’a pas d’importance pour vous, mais qu’il en a pour l’autre, profitez de cet avantage pour l’offrir à votre partie contractante… et obtenir une contrepartie en retour !
Bonne journée !
b.
* pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept, cela fait référence au nombre de fois qu’un enfant peut sortir de sa chambre après qu’on l’ait couché et bordé, sous prétexte d’avoir une très bonne raison de le faire !
** pour les plus curieux, ce qui était important pour lui était de s’assurer que son cadran était bel et bien à la même heure… que les (365) dernières journées.