Maintenant que les autorisations ont été obtenues et les répartitions convenues, il faut se rappeler que Nouvelle École est une émission télévisuelle…
et donc que la musique est collée à une image.
Il y a alors ce qu’on appelle une synchronisation — la musique est synchronisée à une production audiovisuelle.
C’est donc par une licence de synchronisation que la production obtiendra les droits de synchroniser la nouvelle création musicale (qui incorpore l’échantillon).
Comment ?
En contactant tous les ayants droit concernés (œuvre musicale + enregistrement sonore) pour obtenir leur autorisation*… laquelle sera formalisée dans cette fameuse licence de synchronisation.
* Le principe aurait été le même si l’un des candidats avait voulu interpréter Je joue de la guitare de Jean Leloup — une licence de synchronisation aurait dû être obtenue pour la synchronisation de la portion œuvre musicale à l’image (dans le cas d’une interprétation live, l’enregistrement sonore original n’est pas concerné… seule l’œuvre est interprétée ; différent de la situation où un beat incorporant un échantillon est exécuté puis synchronisé à l’image.)
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En résumé, pour l’épreuve des samples de l’émission, la production doit :
- obtenir l’autorisation des ayants droit pour échantillonner leurs œuvres musicales/enregistrements sonores ;
- convenir avec eux d’une répartition des droits (à moins d’une entente forfaitaire $), en vue de toute éventuelle exploitation (streaming, distribution physique, synchronisation, etc.) ;
- obtenir l’autorisation de synchroniser la nouvelle création à l’image, par des licences de synchronisation.
Voilà!
b.