12 juin 2024

Les écrits restent (prise #987321)

Il y a quelques années, un client remettait en doute mes recommandations d’augmenter les engagements financiers de la maison de disque avec laquelle il souhaitait signer .

Essentiellement par crainte de créer une atmosphère hostile.

Mais le projet méritait à mon avis ces engagements — nous avons fini par nous entendre sur un plan… ainsi qu’avec la maison de disques.

Album 1 : Engagement marketing $100K et avance de $60K.

Album 2 (OPTION) : Engagement marketing $150K et avance minimum de $60K.

L’Album 1 n’a pas obtenu le succès espéré — notamment en raison d’un contexte pandémique et de diverses opérations marketing douteuses.

Des pertes importantes ont été engendrées.

Le temps d’exercer l’option 1 (pour l’Album 2) est ensuite arrivé. 

La maison de disques demande alors de réduire son engagement marketing et l’avance de 50 %, pour l’aider dans la récupération des investissements sur l’Album 1.

Nous avons perdu beaucoup d’argent, et apprécierions un peu de compréhension de votre part.

Ou quelque chose dans le genre.

2 options s’offraient alors à mon client : 

  • accepter la réduction proposée par la maison de disques, par esprit de partenariat et de courtoisie ;
  • refuser la réduction proposée par la maison de disques, parce que… ce n’est pas l’entente !

N’eût été de ces engagements spécifiquement écrits dans le contrat, mon client n’aurait pas eu cette 2e option

Il aurait été forcé d’accepter la discrétion de la maison de disques face à ses engagements.

Et de poursuivre dans une relation contractuelle qui ne l’intéressait plus.

Heureusement, les chiffres étaient inscrits.

Et l’offre a pu être refusée.

Il m’a remercié d’avoir insisté.

Les écrits restent.

b.