Lorsque j’entends ils veulent me signer en 360 pour m’accompagner sur tous les fronts et développer ma carrière…
j’entends parfois plutôt ils veulent me signer en 360 parce qu’ils ne sont pas prêts à prendre de risque seulement sur le disque, et souhaitent simplement percevoir des revenus partout, lorsqu’il y en aura.
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Comprenez-moi bien : la formule 360 existe et peut se justifier si l’entreprise* qui l’offre a la structure nécessaire pour le faire.
Cela dit, lorsqu’une proposition 360 est offerte par une entreprise naissante, avec peu ou pas de ressources (humaines et financières), je ne peux m’empêcher de remettre en question la pertinence d’une telle entente — de mettre tous ses œufs dans un même panier.
Et de recommander un pas de recul pour évaluer s’il ne serait pas plus sage de confier des mandats distincts à des spécialistes de chaque domaine.
* une entrepreneure solo, sans structure corporative ni équipe, qui offre des services de production et commercialisation de disques, de gérance, d’édition, de production de spectacles et de booking, m’apparait — à première vue — utopique. Les formules 360 doivent être soutenues par une structure adéquate et expérimentée.
b.