Commission post-contractuelle
Ou la clause sunset.
Votre gérante a négocié les modalités d’une entente qui perdure longtemps, pourquoi ne pourrait-elle pas en profiter quelque temps après la fin de votre entente ?
D’autant plus que le fruit de cette négociation pourrait éclore seulement après votre collaboration… ou s’avérer la première réelle source de revenus (par exemple, après une collaboration peu rémunérée en raison de faibles revenus.)
Cela dit…
- Pendant combien de temps peut-elle continuer de percevoir ?
- Sur quels revenus ? Ceux découlant d’ententes négociées pendant la collaboration ou sur tout nouveau revenu ?
- Cette commission est-elle décroissante (pour vous permettre d’intégrer progressivement un nouveau membre dans votre équipe ?)
- Etc.
La clause post-contractuelle existe et se justifie. Toutefois, vous avez tout avantage à bien la paramétrer !
Personne clé
Avec qui signez-vous le contrat ? Une société incorporée ou une personne physique déterminée ?
Si vous signez avec ou pour une personne spécifique, assurez-vous de prévoir des mécanismes de révision ou de sortie… advenant son départ.
Revenus bruts
Je le répète : la gérante commissionne (généralement) sur les revenus bruts de l’artiste.
Cela dit, il existe différentes façons de limiter l’iniquité résultant d’une commission sur un revenu dont seule une infime partie visite votre compte bancaire.
Par exemple…
On vous commande une bande sonore pour un film — $50K pour composer, enregistrer et produire une bande… incluant l’embauche d’un orchestre, la location d’instruments, les frais de mixing/mastering, etc. Sur les $50K, vous en toucherez en réalité $15K.
Votre gérante appliquera-t-elle sa commission sur le $50K ou sur le $15K ?
Bref, sans réduire toute possibilité pour le gérant de vivre de son métier, la négociation devrait vous assurer d’éviter les inégalités récurrentes ou un mécontentement face à la répartition des revenus.
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Bonne journée !
b.