Récemment, j’entendais un artiste établi mentionner qu’en début de carrière, les jeunes artistes n’ont pas les moyens d’engager un avocat pour faire valoir leurs droits… ce qui expliquerait leurs situations contractuelles précaires.
Ce constat illustre à mon avis 2 problèmes, soit :
- le stéréotype selon lequel tous les avocats ont des honoraires inaccessibles.
- l’idée selon laquelle comprendre et améliorer sa situation contractuelle est optionnel; qu’on peut tout simplement conclure que ce n’est pas dans nos moyens.
Oui, certains ont une tarification prohibitive — mais je sais pertinemment que d’autres se font un point d’honneur d’offrir différentes formules, rendant leurs services accessibles (👋).
Par ailleurs, je connais peu d’industries où une entrepreneure se lancerait en affaires sans comprendre les bases juridiques de son entente avec son nouveau partenaire et signerait n’importe quoi… parce qu’elle n’a pas les moyens de s’assurer que tout est en règle.
Une entente à la hauteur de ses attentes et de son ambition ne devrait pas être un luxe; ni être une étape qu’on accomplira… seulement si on en a les moyens.
La plupart du temps, je crois que cela découle du fait que beaucoup voit cette dépense comme un coût… plutôt qu’un investissement.
Que ce soit en:
- budgétant et en planifiant;
- demandant à l’autre partie de soutenir cette démarche;
- empruntant les sommes nécessaires;
- etc.
il n’y a pas (ou peu) de raisons de ne pas obtenir de conseils lors d’une signature importante.
À moins d’accepter les risques liés à cette décision… et d’assumer les conséquences éventuelles!
Bonne journée!
b.