Un dernier terme mérite à mon avis une attention particulière.
Le double dipping.
Le double dipping est un terme communément utilisé dans l’industrie — surtout lorsqu’il est question de gérance.
Il s’agit d’une situation où la gérante commissionne deux fois (doublement), sur la même source de revenus.
Par exemple, une gérante reçoit une commission de la part d’un distributeur pour avoir fait signer son client (l’artiste) auprès de lui… et une commission de gérance sur la part des revenus versée à l’artiste.
Certains font aussi référence à cette pratique (double dipping) lorsque le gérant assume d’autres rôles auprès de l’artiste — comme celui d’une maison de disques, par exemple.
Dans ce scénario, le gérant/maison de disques perçoit une part des revenus deux fois : une comme maison de disques et une autre à titre de commission de gérance.
Je comprends la réticence, surtout si le gérant et la maison de disques sont la même personne, sans distinction claire entre les deux rôles. Après tout, le gérant doit négocier avec la maison de disques et veiller aux intérêts de son client (généralement différents de ceux de la maison de disques.)
CELA DIT, il peut arriver qu’une artiste signe auprès d’une structure qui offre des services de maison de disques ET de gérance — et que des individus distincts et spécifiques soient affectés au projet. Après tout, si la structure concernée n’assumait pas le rôle de gérance, une autre personne le ferait… et cette personne serait rémunérée pour ses services.
Tout est donc une question de contexte et de faits : il y a du double dipping éhonté… et d’autre qui n’en est pas vraiment (ou qui pourrait se justifier selon les circonstances… !)
Bonne journée !
b.