25 novembre 2025

Ces distributeurs qui veulent remplacer les maisons de disques (partie 1)

Depuis plusieurs années, je constate que certains distributeurs proposent aux artistes indépendants des formules de partenariats intéressantes… où le distributeur offre à l’artiste autoproducteur un soutien (essentiellement financier) à la commercialisation, lui permettant de poursuivre son aventure de façon indépendante et d’éviter de confier ses enregistrements à une maison de disques (et le partage des revenus que cela implique).

Autrement dit, on propose à l’artiste de parvenir à ses objectifs, avec un seul intermédiaire (le distributeur) plutôt que deux (la maison de disques et le distributeur).

Cette formule peut offrir de nombreux avantages, en commençant par : 

  • un soutien financier (somme forfaitaire versée sous forme d’avances, pouvant être utilisée pour les besoins promotionnels) ;
  • une pleine liberté artistique et d’action (cette avance est entièrement administrée par l’artiste*) ; 
  • un intermédiaire de moins (considérant que la maison de disques retient généralement environ 50 % des profits, cette option implique que l’artiste conserve davantage de revenus).
  • une pleine propriété par l’artiste sur ses enregistrements (ces derniers font généralement l’objet d’une licence pendant une période plus courte**.)

Évidemment, rien n’est parfait.

Ce type de partenariat comporte aussi son lot d’aspects

négatifs !

Je vous en glisse un mot demain ;) !

b.

* Cela se négocie — généralement, l’avance sera assortie de

nombreuses conditions et d’un certain contrôle par le distributeur !

** Cela dit, les licences de commercialisation québécoises sont déjà typiquement courtes, en comparaison d’autres territoires, comme les États-Unis.