Depuis plusieurs années, je constate que certains distributeurs proposent aux artistes indépendants des formules de partenariats intéressantes… où le distributeur offre à l’artiste autoproducteur un soutien (essentiellement financier) à la commercialisation, lui permettant de poursuivre son aventure de façon indépendante et d’éviter de confier ses enregistrements à une maison de disques (et le partage des revenus que cela implique).
Autrement dit, on propose à l’artiste de parvenir à ses objectifs, avec un seul intermédiaire (le distributeur) plutôt que deux (la maison de disques et le distributeur).
Cette formule peut offrir de nombreux avantages, en commençant par :
- un soutien financier (somme forfaitaire versée sous forme d’avances, pouvant être utilisée pour les besoins promotionnels) ;
- une pleine liberté artistique et d’action (cette avance est entièrement administrée par l’artiste*) ;
- un intermédiaire de moins (considérant que la maison de disques retient généralement environ 50 % des profits, cette option implique que l’artiste conserve davantage de revenus).
- une pleine propriété par l’artiste sur ses enregistrements (ces derniers font généralement l’objet d’une licence pendant une période plus courte**.)
Évidemment, rien n’est parfait.
Ce type de partenariat comporte aussi son lot d’aspects
négatifs !
Je vous en glisse un mot demain ;) !
b.
* Cela se négocie — généralement, l’avance sera assortie de
nombreuses conditions et d’un certain contrôle par le distributeur !
** Cela dit, les licences de commercialisation québécoises sont déjà typiquement courtes, en comparaison d’autres territoires, comme les États-Unis.