28 février 2025

Cas typique #4 — La co-écriture et les synchronisations

Une artiste (auteure, compositrice et interprète) écrit et compose son prochain single.

Elle invite deux collaboratrices à une session d’écriture, pour peaufiner une portion du texte.

Les trois s’entendent que les collaboratrices recevront chacune 5 % pour leur apport.

Les collaboratrices détiennent donc chacune 5 % des droits sur l’œuvre musicale — elles en sont copropriétaires avec l’artiste qui les a invitées.

Jusqu’ici, rien d’anormal.

Quelques jours après le lancement du single, l’artiste reçoit une demande de synchronisation importante.

Elle doit alors répondre au producteur de la télésérie qu’elle n’est pas seule propriétaire de l’œuvre et qu’elle peut accorder une autorisation seulement sur sa part (90 %).

L’une des deux collaboratrices est en voyage et injoignable — pour une période indéterminée.

Le producteur ne peut malheureusement attendre et choisit une autre œuvre musicale.

Une entente de co-écriture aurait pu prévoir que les opportunités de synchronisation sont administrées par une des trois collaboratrices seulement, par exemple.

Bon week-end !

b.

PS. Vous le savez maintenant, vous pouvez trouver plusieurs modèles d’ententes standardisées, juste ici : www.menonb.ca/zoneartistes

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