Une artiste et son conjoint entrent en studio et collaborent à la production de l’album de la première.
Avec l’aide d’une subvention qu’elle obtient et ses économies des dernières années, elle finance toute la production, paie les quelques musiciens invités, la location du studio, les transports, l’hébergement et les repas.
Lui agit comme réalisateur et multi-instrumentiste sur l’ensemble des pièces ; il reconnaît qu’elle agit à titre de productrice et que c’est son projet, mais n’est pas rémunéré, parce que… l’amour et l’eau fraîche.
L’album est terminé et vient le temps de chercher des collaborateurs.
Les semaines passent.
Jusqu’au jour où la complicité n’est plus aussi palpable — ils prennent leurs distances et, d’un commun accord, mettent fin à la relation.
Elle entame des discussions avec une maison de disques pour la commercialisation de l’album ; lui considère maintenant qu’il a investi beaucoup de temps et d’énergie. Qu’il aurait dû être rémunéré, et qu’à ce titre, il a co-produit l’album.
La maison de disques est maintenant face à deux artistes qui se prétendent propriétaires, mais qui n’ont pas l’intention de collaborer.
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Je vous laisse imaginer la suite.
Oui, il sera probablement possible d’arriver à un compromis…
Mais cela ne sera jamais aussi simple que si une entente d’engagement claire avait été signée dès le début de l’opération !
Bien à vous,
b.
PS. Vous le savez maintenant, vous pouvez trouver plusieurs modèles d’ententes standardisées, juste ici : www.menonb.ca/zoneartistes
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