Dans le toujours très intéressant Répondeur de l’industrie musicale, plus précisément l’entrevue comment faire un « pitch » à un label de musique?, une recommandation de Martine Groulx (Lazy at Work) avait accroché mon attention :
Éviter les courriels « à froid » (cold email), surtout si c’est pour faire une menace (p.ex., écoute mon projet, sinon tu vas le regretter!) … ou transmettre une proposition générique et impersonnelle.
J’ai souri en entendant ce conseil… bien que la situation ne m’ait pas surpris.
Beaucoup ne prennent tout simplement pas la peine de s’informer sur leur interlocuteur. Pour reprendre l’exemple de la maison de disques…
- de connaître son catalogue et les artistes qu’elle représente;
- la structure de l’entreprise;
- ses orientations et ses valeurs;
- ou les personnes clés à contacter plutôt que d’envoyer un courriel générique à la boite info.
Un peu comme si un étudiant au Barreau m’envoyait sa candidature pour un stage, en mettant de l’avant son intérêt pour le droit criminel…
et que je regretterai sans aucun doute de ne pas l’avoir choisi!
Bien que rien ne remplace une prise de contact en personne (en spectacle, dans un 5@7, lors d’un atelier, etc.), il est important de respecter certains critères lors de l’envoi d’un courriel pour établir un contact professionnel (ou même de façon générale) :
- le personnaliser,
- se démarquer (sans menace), et
- rester bref.
Atterrir dans la boîte courriel d’un inconnu et retenir son attention est un privilège qui demande du soin.
J’en sais quelque chose ;)!
b.